Osons les livres

À l’eau d’rose

Ou Rimbaud sa prose

Un roman de gare tromper l’ennui

Ou voyage au bout de la nuit

Un bouquin de la collection Arlequin

Ou les amours de Vérone

Le spleen parisien de Baudelaire

Ou la négritude les iles de Césaire

Le deuxième sexe

Ou martine à la cuisine

Lamartine et les autres romantiques

Ou la guerre des gaules de la Rome antique

Un rap griffonné sur la nappe

Ou les dorures de la pléiade

Un roman de Marc Levy

Ou les camps vus par Primo Levi

Le journal d’Anne Frank

Ou les mémoires de Churchill

Il était une fois,….

Ou ça a débuté comme ça

L’infâme Mein Kampf

Ou les martyres des autodafés

Les quatrains de cet illustre perse

Ou ces albums illustrés qui bercent

Les enfants avant de rejoindre Morphée

1984 d’Orwell

Ou dans le fond peut importe

Tant que les livres nous transportent

 

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 Un livre de poche

Un livre l’ouvrir

Puis le parcourir

Commencer par le titre

Suivre ou non les chapitres

S’arrêter repartir

Être sur le qui-vive

Au fil de la trame narrative

Ses ellipses et flash-back

Prendre la route avec Kerouac

Dans une Buick ou une Cadillac 

En restant sur place

Simplement tourner la page

Se créer ses propres paysages

Lire un bref passage

Pleurer souffrir et rire

Avec le personnage

Lire dans un train sur un banc

Une plage de sable blanc

Un livre le dévorer

Ne pas en laisser une miette

Euh pardon une lettre

« Entrer de la s3 sur voie sept »

Vite refermer son calepin

Laisser son texte

Orphelin d’une fin

Monter dans le train

Sortir de sa sacoche

Un livre de poche

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